Comme en témoignent les corps des victimes retrouvés pétrifiés à Pompéi, l’éruption du Vésuve en 79 après J.-C. a pris les habitants par surprise. Contrairement aux idées reçues, ils n'auraient pas été submergés par la lave, mais asphyxiés par les cendres et le gaz
toxique. Une mort particulièrement rapide et pénible : les victimes
auraient été décimées en moins de 17 minutes, selon une étude parue dans
la revue Scientific Reports.
Les chercheurs ont mesuré la vitesse d'écoulement pyroclastique, le flux dense de morceaux de lave solidifiée, de cendres et de gaz chauds émanant du volcan juste après son explosion. Le nuage mortel « avait une température de plus de 100 °C et était composé de CO2, de chlorures, de particules de cendres incandescentes et de verre volcanique », explique Roberto Isaia, chercheur à l'Observatoire du Vésuve au National Institute of Geophysics and Volcanology
(INGV) et principal auteur de l'étude. Il aurait englouti la ville
pendant 17 minutes, suffisamment longtemps pour que les habitants
périssent étouffés.
« Ces 17 minutes à l'intérieur de ce nuage infernal ont dû être interminables, atteste Roberto Isaia. Les habitants n'ont même pas eu le temps d'imaginer ce qui se passait. Les Pompéiiens vivaient avec des tremblements de terre, mais n'avaient pas connu d'éruptions. Ils ont donc été pris par surprise ». Seule une dizaine de personnes en auraient réchappé... pour mourir quelques minutes plus tard à cause de la pluie de lapilli tombée sur Pompéi après l'éruption.
Pour les 10 ans de son satellite d'observation du Soleil SDO, la Nasa publie un magnifique timelapse couvrant presque tout un cycle d'activité solaire. Regardez notre Étoile fulminer, vibrer, tourner et aussi s'apaiser avec le temps. Une vidéo qu'on ne se lasse pas de regarder.
Toujours actif, 25 ans après son lancement, le satellite Soho regarde le Soleil sans discontinuer à travers sa large palette d'instruments. Et il n'est pas le seul : SDO (Solar Dynamics Observatory), qui fête cette année une décennie dans l'espace, ne le quitte pas non plus des yeux, et cela avec un rythme et une résolution bien supérieure à son prédécesseur.
Songez que depuis 2010, la Nasa a collecté quelque 425 millions d'images en haute résolution afin de mieux connaître l'astre solaire et ne rien rater du spectacle de son activité, et engrangé au total 20 millions de gigabytes de données. Des chiffres impressionnants, à la hauteur des images à couper le souffle que nous transmet en continu SDO.
À l'occasion de cet anniversaire, la Nasa vient de publier un superbe montage couvrant ses 10 premières années d'observation dans l'extrême ultraviolet (longueur d'onde 17.1 nanomètres) en accéléré. On y voit ainsi la couronne solaire.
À noter que 10 ans, cela représente presque la totalité d'un cycle solaire dont la durée moyenne est de 11 ans. D'ailleurs, vous remarquerez que les régions du Soleil les plus brillantes, les régions actives -- lesquelles correspondent aux fameuses taches sombres qui maculent la surface visible de notre étoile --, sont de moins en moins nombreuses au fil du temps, surtout à mesure qu'on se rapproche du cycle 25. On sent bien le ralentissement de l'activité dans la deuxième partie de la vidéo.
Cette île du Pacifique possédait l'un des plus hauts niveaux de vie au monde, avant de s'effondrer. C'est l'histoire de Nauru, le "pays qui s'est mangé lui-même".
Espace- Hubble: Une photo inédite et très colorée de l'univers.
ESPACE - Sur ce cliché pris par le téléscope Hubble de la Nasa se trouvent 10.000 galaxies…
L’univers comme vous ne l’avez jamais vu. Mardi, le site du télescope Hubble, géré par l’agence spatiale américaine (Nasa) et l’agence spatiale européenne (Esa), a publié sa photographie la plus colorée de l’univers.
Sur son site, la Nasa explique qu’il s’agit d’un assemblage de 841 images prises entre 2003 et 2012 ciblant un point précis de notre univers situé au sud de la constellation du Fourneau et captant aussi bien les rayonnements infrarouges qu’ultraviolets. Cet assemblage a été travaillé grâce à différents filtres. La photographie, qui affiche plus de 10.000 galaxies, a nécessité 600 heures de temps d’exposition. Elle a été réalisée grâce à une équipe d’une vingtaine de chercheurs.
Capable de capter la lumière visible et les rayons infrarouges émis par les galaxies, Hubble est équipé depuis 2009 d’un dispositif qui permet d’enregistrer les rayonnements ultraviolets. Ces rayonnements sont émis par des corps célestes plus jeunes, nés après les galaxies.
La photographie permet de donner vie, grâce à la lumière renvoyée, à des objets célestes ayant existé il y a 5 à 10 milliards d’années.
La Terre vue du ciel en direct et en haute définition
Les amateurs de belles images apprécieront ce site qui présente, en permanence, la Terre filmée par les caméras de la station orbitale ISS. Et si, parfois, l’image est totalement obscure, pas de panique, l’ISS est simplement passée dans la zone nocturne de la Terre.
Cet affichage en haute de finition (High Definition Earth Viewing ou HDEV) fonctionne depuis le 30 avril et est monté sur le module Columbus de l’Agence Spatiale Européenne (ESA).
L’expérience met en œuvre plusieurs cameras HD placées dans des compartiments pressurisés. Les videos sont ensuite transmises vers la Terre en streaming.
L’analyse de ses images a pour but d’évaluer les effets de l’Espace sur les équipements, ainsi que la qualité vidéo qui devra être utilisée dans les caméras du futur.
Lorsque l’image est noire, l’ISS traverse la nuit terrestre. Il est alors possible de connaître la position exacte de l’ISS dans les différentes phases de la journée sur le site de la Nasa, toujours en temps réel.
Lorsque l'image est grise, la station procède à un changement de caméra ou ne communique momentanément pas avec la Terre. Et n’espérez pas de son… il ne se propage pas dans l’Espace.
Astronomie - VIDÉO. Survolez le "grand canyon" martien.
L'Agence spatiale européenne dévoile une nouvelle vidéo de cinq minutes réalisée à partir d'images 3D prises par sa sonde Mars Express.
Pour célébrer les dix ans des premiers clichés réalisés par sa sonde Mars Express, en service depuis 2003, l'Agence spatiale européenne (ESA) vient d'offrir aux internautes un nouveau survol vidéo de la planète rouge de cinq minutes, en couleur et en 3D. Le film, produit par le Groupe de sciences planétaires et de télédétection de l'Université libre de Berlin, se déroule dans une vaste plaine, creusée de canyons, appelée Kasei Valles. Basé sur une mosaïque de 67 images, il permet d'embrasser une zone de 1,55 million de kilomètres carrés - l'équivalent de la Mongolie - qui s'étend sur 987 kilomètres du nord vers le sud (19-36° N) et 1 550 kilomètres d'est en ouest (280-310° E). Là se dévoile l'un des plus importants systèmes de chenaux d'écoulement jamais découvert sur Mars, résultat d'inondations spectaculaires.
Le travail de l'eau liquide:
"Kasei Valles se sépare en deux bras principaux qui entourent une vaste île de terrain fracturé - Sacra Mensa - qui culmine à deux kilomètres au-dessus des canaux qui en font le tour. Cet affleurement robuste a résisté à l'épreuve du temps alors que les matières moins résistantes ont succombé à la puissance érosive de l'eau s'écoulant à haut débit", explique l'ESA dans un communiqué. Un peu plus bas, en aval, les crues ont gommé toute évidence du cratère Sharonov de 100 kilomètres de diamètre en faisant s'effondrer son mur sud. Autour du cratère, de nombreuses petites îles s'élèvent au-dessus du lit de la rivière, témoignant du fait que l'eau a contourné ces obstacles naturels. Car, si la sonde d'une longévité exceptionnelle (sa mission devait initialement durer deux ans) du rover Curiosity lui a confirmé la présence d'eau à la surface de Mars dans le passé, Mars express avait déjà permis de le suspecter très fortement.
Espace - Un astéroïde de cinq mètres est tombé sur Terre.
Un astéroïde de cinq mètres, baptisé 2014 AA, est entré dans l’atmosphère terrestre au-dessus de l’Atlantique jeudi matin, soit 24 heures après sa découverte. Le corps céleste s’est désintégré complètement et n’a pas atteint le sol.
L’astéroïde 2014 AA a été découvert le 1 er janvier dans la matinée à l’observatoire américain de Mount Lemmon. Les astronomes ont pris une série de mesures qui leur ont permis de déterminer que ce corps devait tomber sur Terre sous 24 heures. Selon leurs calculs, la zone de chute la plus probable se situait entre l’Amérique centrale de l’Afrique orientale. La taille de l’astéroïde 2014 AA était de 3 à 5 mètres.